Fiche d’identité

Nom de la structure adhérente : SETEC BÂTIMENT
Date d’entrée adhésion à la SBA : 6 février 2019
Domaine d’activité de la structure : Maîtrise d’oeuvre
Sous-domaine d’activité de la structure : Bureau d’études
Date de création de la structure : 1957
Effectif : 250 salariés
Rayonnement : International
Contact adhésion : Jérôme MAYET 

Pouvez-vous nous parler de votre organisation, de ses activités et des types de projets qu’elle met en œuvre ?

Setec bâtiment est la société d’ingénierie de référence pour les projets de bâtiments où la valeur ajoutée est essentielle. Elle est une filiale du groupe Setec, l’une des toutes premières sociétés françaises d’ingénierie d’envergure internationale.

Nos équipes sont spécialisées dans la maîtrise d’œuvre et le conseil technique de projets de bâtiments complexes (tertiaires, culturels, industriels, hospitaliers, ferroviaires…) qu’ils soient neufs ou en restructuration.

L’indépendance totale de Setec bâtiment en termes d’actionnariat, ainsi que la très grande rigueur professionnelle de ses ingénieurs, constituent une garantie d’objectivité et de qualité dans la conduite des missions qui lui sont confiées.

 

Quel regard porte votre structure sur le bâtiment intelligent ? Par exemple, parmi les domaines d’application du numérique, lesquels vous semblent les plus matures aujourd’hui pour la filière ?

Pour Setec Bâtiment, le “smart” consiste avant tout à proposer des solutions réellement adaptées aux besoins du bâtiment, aux attentes et aux compétences de ses exploitants. Ces solutions doivent être évolutives, ouvertes et ergonomiques.

Par exemple, le bâtiment “smart” doit pouvoir être raccordé à un smart-grid pour une meilleure gestion des ressources énergétiques à l’échelle du quartier. 

Parmi les domaines d’application du numérique, selon nous, les plus matures sont principalement :

  • la gestion de l’environnement de travail (éclairage, température, gestion des espaces…) ;
  • le pilotage de la performance énergétique ;
  • la sûreté des bâtiments.

Quels sont pour vous les fondamentaux nécessaires au déploiement du numérique responsable dans le bâtiment ?

Selon nous, déployer le numérique responsable dans le bâtiment passe par : 

  • des mesures robustes de cybersécurité des systèmes numériques des bâtiments au même titre que celles appliquées dans le domaine de l’IT ;
  • une gouvernance de la donnée (stockage, usage…) mais surtout la qualification de la donnée pour la rendre exploitable par des systèmes tiers (horodatage, localisation…) ;
  • la mutualisation des infrastructures de communication (réseau IP “Métier”), des serveurs (virtualisation) et des systèmes de supervision (Hypervision, Building Operating Systèmes).

Quelles sont les tendances clés du “smart” et de l’évolution du numérique qui vont marquer la filière de l’immobilier à horizon 2030 ?

Les solutions de monitoring et de pilotage énergétique, notamment de grands parcs, semblent essentielles dans la réussite de la transition énergétique et la décarbonation des bâtiments.

Ces solutions devront intégrer des fonctionnalités liées à la flexibilité énergétique des bâtiments telles que la gestion dynamique de différentes sources (ENEDIS, photovoltaïque, batteries, etc.), les capacités d’effacement ou encore la gestion tarifaire dynamique.

L’utilisation de jumeaux numériques en exploitation pour rassembler des données en temps réel et ainsi optimiser la performance de l’exploitation et de la maintenance des grands bâtiments est également une tendance qui va marquer la filière.

 

Quels sont les expertises, thématiques et sujets de prédilections que votre structure est prête à porter et à partager au sein de la communauté SBA ?

Notre expérience dans le smart building nous permet d’échanger avec la communauté SBA sur les sujets suivants :

  • la création de valeur avec le BIM (Building Information Modeling) et notamment dans sa partie exploitation à travers la mise en place de jumeaux numériques ;
  • le déploiement de solutions de distribution en courant continu dans les bâtiments tertiaires pour alimenter les équipements fonctionnant nativement en courant continu (laptops, luminaires LED, photovoltaïque, IRVE, etc.) et réduire les pertes liées à la conversion courant alternatif – courant continu.
  • la mise en œuvre de solutions de flexibilité énergétique intégrant à la fois la prise en compte de sources d’énergie de plus en plus diversifiées (photovoltaïque, géothermie, batteries, véhicules électriques), la capacité d’effacement et la gestion tarifaire.

Quels sont les outils et services qui permettraient de massifier le déploiement du numérique dans le bâtiment ?

Nous pensons qu’il est essentiel de développer des méthodes pour aider l’ensemble de la filière à progresser dans le numérique, dans une approche ouverte à toutes les technologies et à tous les standards.

Il faut également soutenir les acteurs du secteur dans la promotion du “smart” auprès des gestionnaires de bâtiments de petite et moyenne taille en proposant des solutions simples et adaptées à ces types de bâtiment.

 

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