David Desablence est coordinateur de l’un des tous premiers bureaux régionaux de la SBA, celui des Hauts-de-France. Il vient désormais d’être élu en tant que secrétaire général délégué de l’alliance. Portrait d’un fervent défenseur du smart building.

Qui êtes-vous, DAVID deSABLENCe ?

David Desablence – Directeur Commerce, Communication et Politique RSE pour VINCI Energies dans la Région Nord-Est, je travaille au sein du groupe VINCI depuis 10 ans. Avant cela j’ai eu un parcours professionnel varié dans la restauration de concession, la sécurité, le stationnement et puis aujourd’hui l’énergie, à divers postes de management et de développement commercial.

J’ai toujours exercé des fonctions au service des clients. Je n’ai pas un profil technique mais quand on parle des technologies, je me mets à la place des usagers pour m’assurer que tout fonctionne simplement dès la prise en main. Je suis très pragmatique et je ne suis pas dans les concepts. J’ai à cœur de proposer des technologies dotées de bons retours d’expérience.

J’ajoute que j’ai évolué en province exclusivement. Paris est un modèle, avec de grands sièges sociaux, de vastes campus et d’immenses ensembles immobiliers. Mais la capitale ne représente que 15 % de la France. En région, les immeubles sont en général 10 fois plus petits qu’en Ile-de-France. Les problématiques sont donc différentes et c’est cette connaissance que j’entends transmettre à la SBA en tant que secrétaire général délégué.

quelle est la motivation de votre nouvel engagement à la sba ?

DD – Quand j’ai connu la SBA, j’ai tout de suite tenu à m’impliquer dans l’alliance, d’abord en tant que coordinateur du bureau des Hauts-de-France. C’était en 2017 la première structure locale. Et alors que je découvrais le label R2S, j’ai décidé de l’appliquer à notre siège régional de VINCI Energies Nord Est, le bâtiment WAVE, qui était en cours de construction. À force d’implication, nous avons obtenu le label haut la main, au niveau 3 étoiles ! J’ai suivi pas-à-pas toute la démarche, j’ai participé à chaque audit. Cette expérience m’a permis d’acquérir une connaissance solide dans le smart building et sur le référentiel R2S.

Aujourd’hui, j’entends aller plus loin en devenant secrétaire général délégué. Je veux que chaque électricien, intégrateur, promoteur… s’approprie le label R2S, que la SBA soit audible et légitime auprès des donneurs d’ordre. Pour cela, il faudra encore simplifier certaines notions. Je suis partisan du principe KISS ″Keep It Simple and Stupid″, selon lequel l’usager ne s’intéresse pas de savoir à quel point le concept, la technologie ou le référentiel est complexe. Il se soucie de sa facilité d’utilisation et des bénéfices qu’il en retire. Donc plus l’explication est simple, plus le référentiel est simple, plus il sera exploité. Je vais de cette manière chercher à faire la promotion du label, à l’expliquer clairement, comme je le fais depuis des années déjà comme coordinateur de la SBA Hauts-de-France. J’ai renforcé cette communication récemment, notamment à travers un webinaire, où je témoignais sur notre expérience de la mise en place de R2S au sein de notre bâtiment WAVE et des bénéfices que nous en avons retirés.

que voulez-vous apporter à la sba en tant que secrétaire général adjoint ?

DD – Au cours des prochains mois, j’ai deux volontés en tant que secrétaire général. D’abord, celle de veiller au bien-fondé des actions de la SBA et au rôle des commissions. Il n’est pas question que l’on fasse des promesses qu’on ne tienne pas. Ensuite, celle de ramener encore plus de cohérence au sein de la SBA, pour que chaque membre – de l’artisan électricien au grand groupe de construction – s’y retrouve. Mais avant toute chose, je vais prendre la mesure de ma nouvelle mission, apprendre à mieux connaître les adhérents et les différentes commissions et continuer l’excellent travail déjà réalisé par la SBA. Olivier Gresle, mon homologue secrétaire général à la SBA, partage cette vision.

Ensemble, nous allons observer les avancées des commissions et quand leurs travaux seront suffisamment robustes, nous allons les aider à passer à l’étape supérieure, pour déployer leurs résultats et leurs livrables (référentiel, livre blanc, guide…) à l’échelle nationale.

J’ambitionne aussi d’accompagner la croissance de la SBA. A long terme, l’alliance va en effet grossir et grandir au rythme du développement du digital dans le bâtiment, jusqu’à devenir incontournable. La SBA est très agile sur ce marché et c’est notre devoir de soutenir l’évolution du smart dans le bâtiment. Faisons l’effort de regarder ce que le numérique nous apporte et ce qu’il apporte à la planète !

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